Tri affiné au domicile, usage du médicament raisonné : ce que révèle le baromètre BVA sur les comportements des Français et les MNU

Chaque année, l’Institut de sondage BVA  étudie les comportements et les habitudes des Français vis-à-vis du tri et du retour en pharmacie de leurs Médicaments Non Utilisés (MNU).

Menée auprès d’un échantillon représentatif de 2 360 personnes[1], l’étude 2024 révèle que le retour des MNU à la pharmacie est un acte de plus en plus ancré chez nos concitoyens et le rôle du pharmacien en faveur du geste Cyclamed est prépondérant.

Ce qu’il faut retenir :

  • 81 % des Français déclarent déposer leurs Médicaments périmés ou Non Utilisés (MNU) chez le pharmacien et de manière systématique pour 60 % d’entre eux vs 55 % en 2023.
  • 7 Français sur 10 mettent les boîtes en carton et notices dans la poubelle du tri sélectif pour un recyclage matière.
  • 87 % d’entre eux mettent également l’emballage totalement vide ayant protégé le médicament dans le tri sélectif.

Un tri affiné des médicaments et des emballages toujours en progression

Depuis plusieurs années, Cyclamed incite fortement les particuliers à effectuer, au sein de leur domicile, un tri affiné. Cette séparation des emballages vides de médicaments, de leurs étuis et notices mis dans le tri sélectif, permet un recyclage matière, avant de rapporter les MNU chez le pharmacien.

Parmi les Français qui déclarent rapporter leurs MNU en officine, notons que 87 % d’entre eux mettent l’emballage totalement vide dans le tri sélectif (ex : blister, flacon, collyre vide…).

Le baromètre nous indique également que parmi les 81 % de Français qui déclarent rapporter leurs MNU en pharmacie, les hommes sont désormais aussi participatifs que les femmes. En effet, 85 % des hommes ont déclaré les rapporter, versus 81 % des femmes. D’autre part, la moitié de ceux qui déclarent rapporter leur MNU à la pharmacie le font 1 à 3 fois par an.

Le premier mode de connaissance est le pharmacien, à hauteur de 45 %, grâce au dialogue entre l’équipe officinale et la patientèle et aux différents supports de communication mis à la disposition des pharmacies en métropole et Outre-mer.

Qu’est-ce qui motive les Français ?

La « préservation de l’environnement » est de loin la première motivation (59 %), avant celle de la « sécurité sanitaire au domicile » (38 %). Ce geste du retour des MNU en officine permet effectivement d’éviter les risques de pollution dans les eaux de surface et souterraines ou dans la nature. Il réduit aussi les risques d’ingestions accidentelles de médicaments par les enfants, ainsi que les confusions médicamenteuses par les seniors.

Une quantité de MNU en baisse

Sur le plan national (métropole et Outre-mer), la quantité des MNU récupérée dans les 20 500 pharmacies d’officine est en baisse autour des 8 500 tonnes en 2023 vs (9 415 tonnes en 2022). Cela correspond à 2 boites/habitant en 2023.

Alors que la population française augmente ainsi que le nombre de personnes âgées, les ventes de médicaments en nombre de boites affichent une baisse d’environ 1 % chaque année depuis 20 ans. Ce phénomène est la cause directe de la baisse des prescriptions opérée par les professionnels de santé depuis plusieurs années. Cela s’explique également par l’amélioration de l’observance des patients pour leur traitement. En effet, un traitement entièrement consommé par le patient n’a pas besoin de rentrer dans le circuit Cyclamed.

 

Le principe de « Trier, Apporter, Préserver » bien ancré chez nos concitoyens

8 Français sur 10 (81 %) qui déposent déjà les MNU en pharmacie continueront de le faire à une écrasante majorité (98 %). Et parmi, les 19 % de Français qui ne rapportent jamais leurs MNU, 82 % ont l’intention à l’avenir de le faire.

INFOGRAPHIE : LES FRANÇAIS ET LES MNU

 

[1] Étude BVA 2024 menée auprès d’un échantillon de 2 360 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus en online du 6 au 15 février 2024

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