Cette année, Cyclamed vous propose de tester le tourisme responsable !
Le tourisme responsable, appelé aussi : tourisme durable, tourisme vert, tourisme de nature ou tourisme éthique, renvoie à un mode de tourisme qui consiste à réduire au maximum son empreinte carbone, à essayer de voyager tout en préservant les écosystèmes qui nous entourent et à réfléchir à d’autres moyens plus écologiques de consommer une fois sur place[1]. Si la crise sanitaire a pu, pendant deux ans, considérablement diminuer nos déplacements à travers le monde, le tourisme reste en croissance depuis 20 ans, avec une augmentation de 133 % du tourisme international entre 2021 et 2022[2]. Le tourisme représente 8 % du total des émissions de gaz à effet de serre. Les trois quart de ces 8 % seraient émis par les transports[3]. Alors si en 2019, 76 % des Français interrogés se disaient intéressés par le tourisme responsable[4], qu’en est-il aujourd’hui ? Comment peut-on le mettre en application lorsque l’on voyage ? Qu’implique le tourisme responsable pour nos vacances ? Les réponses à ces questions dans cet article.
Différencier les différentes catégories de tourisme responsable
Le tourisme responsable est, selon GreenPeace, un « tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil »[1].
Dans un premier temps, il convient de différencier plusieurs catégories du tourisme responsable :
- Le tourisme local: renvoie à voyager au plus près de chez soi, à parcourir le moins de kilomètres possible et donc à ne pas prendre l’avion. L’objectif est d’utiliser le transport qui polluera le moins. Il s’agit aussi de participer à l’économie locale et ne pas pratiquer le « greenwashing touristique » dans les pays étrangers. On fait ainsi vivre les petits producteurs locaux de sa région.
- Le tourisme bas-carbone: correspond à utiliser les moyens de transports les moins polluants pour la planète, tels que le train et la voiture (modérément).
- Le slow tourisme: désigne un état d’esprit en accord total avec le tourisme responsable. C’est l’idée de prendre le temps de voyager, de découvrir et parcourir les villes et les paysages et de vivre à 100 % ses vacances, même seulement à 30 km de chez soi.
- L’éco-tourisme: propose de mettre la nature au centre de son voyage. Le but premier des vacances est ainsi de partir à la découverte de nouveaux paysages, pourquoi pas de zones naturelles et de réaliser des activités écologiques. C’est un voyage éducatif qui est censé permettre d’en apprendre davantage sur l’écologie et l’environnement qui nous entoure. Il convient d’éviter les lieux touristiques et la surconsommation[2].
Dans chacune de ces catégories, l’avion est à supprimer le plus possible de ses trajets. En effet, le transport aérien représente 41 % de l’empreinte carbone du secteur touristique français. Ce qui constitue une part considérable[3].
Voyager responsable : les principes à respecter
De nombreuses associations et ONG militent pour que le tourisme durable se démocratise en France et partout dans le monde. Greenpeace France propose, par exemple, 6 règles d’or à respecter pour pouvoir voyager de manière plus durable :
- Éviter le plus possible l’avion
- Ne laisser aucune trace dans les endroits où l’on passe et récupérer tous ses déchets
- Rester sur les sentiers balisés lorsque vous vous baladez : ne pas s’aventurer n’importe où par risque de polluer et de transformer l’environnement.
- Soutenir l’économie locale.
- Ne pas cueillir ni dégrader les plantes que vous rencontrez sur votre chemin.
- Ne pas nourrir ni déranger les animaux[4].
Pour mettre en pratique ces conseils, les voyages sous forme de « micro-aventures » sont de bons compromis. En effet, c’est une alternative de vacances qui permet d’avoir tout compris : le logement, les repas et les activités, que l’on peut trouver dans n’importe quelle région de France.
Par ailleurs, l’association Agir pour un Tourisme Responsable, par exemple, fut créée en 2004 et « rassemble des professionnels de voyage engagés dans un tourisme à visage humain ». Elle est ainsi composée de tour-opérateurs, d’opérateurs thématiques, de spécialistes des voyages qui s’engagent pour réduire l’impact du tourisme sur l’environnement et qui proposent des solutions de voyage plus éco-responsables[5]. Chaque année, plus d’1 milliard de touristes voyagent hors de leur pays d’habitation pour leurs vacances[6] et c’est pour cela que l’association a mis à disposition une « charte éthique du voyageur », qui reprend une dizaine de conseils afin de mettre en place plus sérieusement un tourisme vert avant, pendant et après son voyage.
Vous pouvez également retrouver une liste de tous les acteurs qui s’engagent pour le tourisme responsable, notamment dans le secteur de la restauration, de l’hôtellerie et des territoires [7].
Labels environnementaux de tourisme durable
Voyager et consommer responsable c’est possible. Des labels de tourisme durable ont été créés afin d’assurer l’engagement collectif de certains hébergements touristiques et sites de visites. En France, on recense : l’Écolabel européen Hébergement touristique, La Clé Verte, le Green Globe, Hôtels au naturel, Gîte Panda, Ecogite et Camping Qualité. Tous les labels environnement, par catégories, sont consultables sur le site de l’ADEME.
À l’international, une pluralité de labels et de certifications existe également. Par exemple, nous pouvons citer : Green Globe, Green Key, Earthcheck, Green Tourism, TravelLife, BiosphereTourism, Bio Hotels, Fair Traid Tourism, EcoTourismAustralia[8]…
Le principal à retenir est d’essayer, à votre échelle et avec vos moyens, de modifier vos pratiques de voyages et de réfléchir aux différents moyens qui s’offrent à vous pour préserver l’environnement qui nous entoure.
Trier ses déchets même en vacances avec Cyclamed
C’est parce que préserver l’environnement est la première motivation qui incite les Français à trier et à rapporter leurs Médicaments périmés ou Non Utilisés (MNU) en pharmacie, qu’il est indispensable de continuer à le faire, même en dehors de votre lieu et ville d’habitation. Que ce soit en France, dans une région inconnue ou que ce soit lors d’un voyage à l’étranger, le pharmacien est un interlocuteur privilégié dans le conseil et l’aide au tri des médicaments. N’hésitez pas à le consulter à l’occasion de vos voyages.
Bonnes vacances à toutes et tous !
[1] Greenpeace, « Qu’est-ce que le tourisme responsable ? ». Voir en ligne : https://www.greenpeace.fr/voyage-ecologique/le-tourisme-responsable/.
[2] Greenpeace, « Qu’est-ce que le tourisme responsable ? ». Voir en ligne : https://www.greenpeace.fr/voyage-ecologique/le-tourisme-responsable/.
[3] Ibid.
[4] Ibid.
[5] Agir pour un Tourisme Responsable, « L’association ATR ». Voir en ligne : https://www.tourisme-responsable.org/agir-tourisme-responsable/lassociation-atr/.
[6] Agir pour un Tourisme Responsable, « Voyager responsable ». Voir en ligne : https://www.tourisme-responsable.org/voyager-responsable/.
[7] Agir pour un Tourisme Responsable, « Choisir des professionnels impliqués ». Voir en ligne : https://www.tourisme-responsable.org/conseils-voyageurs/economie/choisir-professionnels-impliques-2/.
[8] Notre-environnement, « Tourisme durable : une solution pour voyager dans le monde de demain ? », 2021. Voir en ligne : https://www.notre-environnement.gouv.fr/actualites/essentiels/article/tourisme-durable-une-solution-pour-voyager-dans-le-monde-de-demain.
[1] Greenpeace, « Qu’est-ce que le tourisme responsable ? ». Voir en ligne : https://www.greenpeace.fr/voyage-ecologique/le-tourisme-responsable/.
[2] Notre-environnement, « Tourisme durable : une solution pour voyager dans le monde de demain ? », 2021. Voir en ligne : https://www.notre-environnement.gouv.fr/actualites/essentiels/article/tourisme-durable-une-solution-pour-voyager-dans-le-monde-de-demain.
[3] Ibid.
[4] Ibid.